PRINCIPES DE BASE
» Le coach qui fait confiance à la capacité de discernement de l’autre évite de le rassurer faussement …. »
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Notre déontologie est basée sur
la loi du moindre effort.
Pourquoi vouloir faire dans l’instant présent ce qui n’est pas en Vérité avec son savoir-être du moment ?
Cela demande beaucoup d’énergie, prend beaucoup de temps et n’aboutit pas toujours à ce que nous voulons véritablement, ce qui est source de désillusions.
L’efficacité d’un coach résiderait dans sa capacité à Etre sa réalité présente, ce qui nécessiterait de « lâcher prise » sans rien vouloir être, excepté ce que nous sommes dans l’instant.
Vouloir être coach empêcherait de l’Etre en induisant une distance qui limiterait l’efficacité. Les coachs excellent dès lors qu’ils n’essayent pas d’être ce qu’ils ne sont pas dans l’instant.
Un coach qui fait qui il est dans l’instant, est connecté à sa compétence. De cette attitude intérieure naît une conscience, une vigilance, du courage… qui permettent d’agir avec facilité, fluidité et justesse.
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Comment faire vivre concrètement ce principe dans une activité de coach ?
En étant vigilant et courageux à tous les niveaux de sa communication, ici et maintenant, tout en reconnaissant et en acceptant immédiatement ou à postériori, de ne pas toujours l’avoir été.
Cela nous amène à la définition d’un CODE D’EVIDENCE à partir d’un unique devoir : « me respecter pour savoir véritablement respecter l’autre ».
ARTICLES
Article 1 :
Sincérité -> Respect de soi -> Confiance
Un coach qui se respecte, respecte nécessairement l’autre.
Il n’est pas dans le « vouloir » respecter, il respecte l’autre en étant simplement sincère avec lui même.
Exemple : un coach peut avoir envie de se former et s’en remettre à la supervision d’un autre coach puisqu’il en sent la nécessité, comme il peut ne pas le faire s’il ne le sent pas.
Le plus important n’est pas la supervision, mais la vérité du coach avec lui-même lorsqu’il se fait superviser (son envie ou sa non envie 1ère).
FAIRE en accord avec ce que l’on sent, être sincère, EST se respecter et respecter l’autre.
L’autre pouvant facilement être abusé par les apparences, seule la vérité du coach avec lui-même garantie le respect qu’il a pour lui-même et donc pour l’autre.
Respecter se traduit par exemple par le fait de laisser l’autre libre de faire un choix qui peut être contraire à ce que l’on voudrait pour lui.
Lorsque le coach prend le risque de déplaire à son client donc de le perdre, en ne le rassurant pas faussement, il place son client devant l’obligation de discerner par lui-même.
Ce comportement du coach est une façon de dire à son client la confiance qu’il a dans la capacité du client à discerner.
Le client perçoit nécessairement la sincérité du coach, discerne, et fait donc le constat qu’il sait le faire.
Un coach qui évite de rassurer faussement son client en prenant appui sur l’avis d’un tiers, permet à ce client d’avoir accès pleinement à sa ressource « discernement ».
Dans notre exemple, s’il utilise auprès d’autres le fait qu’il se fait superviser pour garantir sa qualité, le message qui passera sera le suivant : « d’autres que vous ont dit que j’étais bon » ce qui veut dire en clair : « je ne crois pas en votre capacité à discerner que je suis bon ».
Il ne se fait pas confiance donc il ne peut pas faire confiance à son client.
Ce manque de confiance aura pour conséquence de brider l’expression spontanée de la capacité propre à discerner de son client, ce qui est l’inverse du travail d’un coach.
Sincérité -> Transparence
Un coach qui se respecte est transparent ou dit sa non transparence. Il n’a rien à cacher ou dit clairement la limite au-delà de laquelle il ne peut se montrer. La transparence qu’EST sa sincérité fait toute la puissance de son action.
Confiance
Un coach qui se connaît fait confiance à l’autre et en sa capacité d’honnêteté. Il reste cependant lucide sur la capacité présente de l’autre à vivre ou non cette honnêteté. S’il sait l’autre incapable d’honnêteté dans l’instant, il lui dira sans jugement qu’il voit cette incapacité et qu’il ne la confond pas avec ce qu’est son client. Le manque d’honnêteté est seulement une conséquence d’un non-être.
Si le coach ne fait pas confiance en son client et se respecte, il dira clairement son manque de confiance et son incapacité à poursuivre sa mission.
Article 2 :
Respect de la différence de son client
Un coach qui se connaît sait qu’il n’est ni plus ni moins que son client, quelque soit le niveau social, intellectuel ou physique de celui-ci. S’il ne le sait pas, et s’il se respecte, il exercera le métier de coach auprès de ceux dont il accepte la différence, et proposera un autre coach aux autres.
Article 3 :
Confidentialité
Le coach qui se respecte sait que rien de l’autre ne lui appartient et qu’il ne peut donc s’en servir ni s’en prévaloir sans son accord.
Il ne s’astreindra à aucune confidentialité, il n’en aura pas besoin, il agira spontanément, naturellement en la respectant. Il s’appuiera sur son savoir-être et non sur un vouloir-être. S’il doute de sa capacité à la respecter, il aura l’honnêteté de le dire et assumera les conséquences de son incapacité présente.
Article 4 :
Humilité
Un coach qui se respecte a toujours à l’esprit qu’il peut à tout moment manquer d’humilité. Lors de sa prestation, il a l’honnêteté de le reconnaître afin de maintenir la vérité de la relation avec l’autre, seule capable de garantir en continu l’efficacité de son travail. Le manque d’humilité non reconnu créé une distance préjudiciable à la relation de confiance établie, parce qu’elle place le coach en position illusoire de supériorité par rapport à l’autre
Article 5 :
Investissement total dans sa mission – Engagement
Le coach ne s’oblige a rien, il s’investit totalement dans sa mission s’il est sincère avec lui-même, et trouve en lui l’énergie pour le faire complètement. S’il fait le constat de son incapacité présente à répondre à la demande de son client il en parlera à ce dernier et prendra avec lui la/les décision(s) qui s’imposent, notamment celle d’une orientation vers un autre coach.
Article 6 :
Responsabilité
Le client qui choisi le coach est seul responsable de son choix. Si une entreprise choisi un coach pour ses salariés et que les salariés acceptent ce choix, les salariés coachés seront seuls responsables de leur décision d’acceptation, donc du choix de ce coach. Si le coach est sincère et sent la non responsabilité de la décision des salariés, il les mettra en situation de prendre leurs responsabilités avant tout engagement de sa part.